16.12.08

GABRIEL 3.1


DOS


De toutes petites îles sur une mer de peau,
De toutes petites îles jetées sur ta peau

Je ne suis pas un conquérant, non ;
Ont-elles un nom? Je ne le connais pas
En simple explorateur ma main posée,
Là, juste posée, juste te caresser.

De toutes petites îles sur une mer de peau,
De toutes petites îles jetées sur ta peau

L'archipel est caché, mystérieux,
Il m'aura fallu ton intimité,
Le temps d'une calme nuit de janvier
Pour silencieusement m'en approcher.

De toutes petites îles sur une mer de peau,
De toutes petites îles jetées sur ta peau

Aux confins de tes reins, calme océan,
J'aime faire souffler un vent de tempête,
Les vagues de sueur, sur ta peau mouillée,
Roulent, voluptueuses, inondent mon plaisir.

De toutes petites îles sur une mer de peau,
De toutes petites îles jetées sur ta peau

Tâches miraculeuses, îlots de naissance,
récifs de corail sanguin, comme Gauguin,
J'aurais aimé m'y reposer un temps,
Mais tu as levé l'ancre, tu repars au loin.

De toutes petites îles sur une mer de peau,
De toutes petites îles jetées sur ta peau

2 commentaires:

regardmoderne a dit…

salut! j'ai beaucoup aimé tes textes sur Gabriel; je me permet de les diffuser aussi!
biz

i si vius a barcelona. digues-te que fas d'envejosos! vaig néixer a barcelona i m'agradaria molt hi viure alguns temps

Lez Hard a dit…

Joli