2.12.07

voir plus loin

Vivre de très loin pour se perdre

*

Lancer le caillou au plus haut

Sur le sentier vert, maculé

Par la pourriture vivante de l’été.


Qui doit l’attraper le saura,

Appréciera l’instant neuf

D’une présence nécessaire.


Qu’au jour-printemps, la sève montante

Creuse dans les plis de nos vies

Les myriades de sillons croisés

Témoins filaires de nos pensées.

*

Vivre de très loin : t'oublier.




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