Vivre de très loin pour se perdre
*
Lancer le caillou au plus haut
Sur le sentier vert, maculé
Par la pourriture vivante de l’été.
Qui doit l’attraper le saura,
Appréciera l’instant neuf
D’une présence nécessaire.
Qu’au jour-printemps, la sève montante
Creuse dans les plis de nos vies
Les myriades de sillons croisés
Témoins filaires de nos pensées.
*
Vivre de très loin : t'oublier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire