2.12.07

voeu pieu

Le train entre en gare,

Le feu passe au rouge puis au vert.


Lâchons-nous la main ! Et chacun, confiant,

De-ci delà ; toi ici, moi là, continuons le chemin.

Asséchons nos yeux de ces larmes,

Dépassons ces hauts cols givrés où nos pas se dérobent,

Pour enfin, les yeux dans le ciel,

Dans l’aveuglante lumière du jour nouveau,

Pouvoir aimer l’ovale si doux du visage inconnu,

Le chant de l’oiseau, nos rires mêmes…


Comme une relique dans mon cœur enchâssée,

Ta voix, ton odeur gardées comme secrets ;

Qu’année après année, à mon oreille, à mon nez,

J’aimerai ressusciter,

Pour ne jamais t’oublier,

Ne jamais regretter de t’avoir tant aimé ;


Et enfin comme un ami te retrouver.



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